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KAMALA HARRIS EN TOURNÉE AFRICAINE

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La vice-présidente américaine Kamala Harris va se rendre au Ghana, en Tanzanie et en Zambie de fin mars à début avril.

Dans un récent communiqué Kirsten Allen, la porte-parole de la vice-présidente indiquait combien

 

"Ce voyage renforcera les partenariats des États-Unis en Afrique et fera progresser nos efforts communs en matière de sécurité et de prospérité économique".

 

À Accra, Dar es Salaam et Lusaka, Kamala Harris doit rencontrer les présidents des trois pays pour notamment discuter des priorités régionales et mondiales, notamment à propos de leur engagement partagé en faveur de la démocratie, d'une croissance inclusive et durable, de la sécurité alimentaire et de la guerre en Ukraine.

Elle prévoit de se rendre au Ghana du 26 au 29 mars, puis en Tanzanie du 29 au 31 mars et enfin en Zambie les 31 mars et 1er avril. KAMALA Harris a un lien personnel avec le troisième pays de son itinéraire. Son grand-père maternel a travaillé en Zambie il y a de nombreuses années et elle lui a rendu visite lorsqu'elle était jeune fille.

La vice-présidente démocrate se rendra sur place après une visite en février de Jill Biden, l'épouse du président, dans la Corne de l'Afrique, où elle avait notamment évoqué la sécheresse record et les questions agricoles et alimentaires.

Kamala Harris doit ainsi, selon la Maison Blanche, travailler afin de soutenir "la résilience et l'adaptation climatique" dans la région.  En plus de rencontrer les présidents de chacun des trois pays, elle prévoit de s'entretenir avec "de jeunes dirigeants, des représentants du monde des affaires, des entrepreneurs et des membres de la diaspora africaine", a précisé Kirsten Allen.

Ce déplacement intervient à la suite d'un sommet sur l'Afrique qui s'est tenu en décembre à Washington, pendant lequel le président Joe Biden a plaidé pour créer un vaste partenariat avec l'Afrique, et au moment où les Etats-Unis cherchent à affirmer leur présence sur le continent face aux investissements chinois.

Le président avait alors promis de se rendre en Afrique subsaharienne, possiblement dès 2023, ce qui serait la première visite à ce niveau depuis Barack Obama qui s'était rendu au Kenya et en Ethiopie en 2015.

Bien que la concurrence entre les États-Unis et la Chine ait été la toile de fond d'une grande partie de la politique étrangère américaine, l'administration démocrate tente de calibrer son approche de l'Afrique afin que les dirigeants du continent n'aient pas l'impression d'être pris au milieu d'une compétition géopolitique.

Un haut fonctionnaire de l'administration a souligné que la Maison-Blanche souhaitait présenter un "programme positif" qui tienne compte des préoccupations concernant la Chine et des répercussions de la guerre menée par la Russie en Ukraine, mais qui ne soit pas dominé par ces préoccupations.

Trois pays stratégiques pour les USA.

Les trois pays ont en commun une même langue, ce qui facilitera davantage les échanges avec les Etats-Unis. De plus,les rapports sont au beau fixe.Avec le Ghana par exemple, en 2018 les Etats-Unis annonçaient l'investissement de 20 millions de dollars pour la formation et l'équipement des forces armées ghanéennes. Un texte adopté le 23 mars de la même année par l'Assemblée nationale du Ghana autorisait aux militaires américains un accès « sans entrave » à un certain nombre d'infrastructures du pays.Selon Nana Dokua Asiamah-Adjei, l'ancienne porte-parole de l'armée ghanéenne,ce genre de partenariat entre les deux pays existe depuis 20 ans.

Suite à des emprunts massifs pour financier de multiples projets d'infrastructures pendant ses six années à la présidence, l’ancien président Edgar Lungu avait plongé le pays dans un déficit estimé à 17.3 milliards de dollars. Les Etats-Unis, par l'entremise de l'ancienne secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen avait promis de faire pression sur les créanciers du pays et notamment la Chine pour alléger la dette du pays. Pour elle, le traitement de la dette zambienne était une priorité absolue pour le trésor américain.Par ailleurs, la Zambie dispose d’une législation ultra-conservatrice et répressive à l’encontre de l’homosexualité. KAMALA HARRIS, la vice-présidente démocrate, espère faire respecter les libertés des individus dans ce pays et améliorer les relations entre les deux États. 

La présidente Tanzanienne Samia Suluhu Hassan, avait été reçue,vendredi 03 mai 2022, à Washington par la vice-présidente américaine Kamala Harris. Parmi les domaines évoqués, le secteur privé, le transport aérien, et la lutte contre le covid-19.La Vice-présidente Américaine affirmait :

L'objectif de ce voyage aux États-Unis se concentre sur les possibilités d'investissement en matière d'économie en général, mais aussi dans le domaine du tourisme. Et votre voyage a également généré près d'un milliard de dollars de nouveaux investissements de la part d'entreprises américaines. Et cela a contribué et contribuera sans aucun doute à la croissance économique de la Tanzanie, mais aussi à la croissance, à la croissance économique et à l'emploi aux États-Unis également.

Depuis les États-Unis, les deux femmes avaient indiqué qu'elles attendaient avec impatience l'entrée en vigueur de l'accord de transport aérien "Ciel ouvert", qui établit une relation moderne en matière d'aviation civile entre les États-Unis et la Tanzanie. Un projet qui favorisera l'augmentation des voyages et du commerce et contribuera à stimuler leur croissance économique.Cette deuxième rencontre entre Kamala et Samia permettra donc de finaliser ce dossier.

 

Par LINA WM

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